La PNL dans la démarche coaching

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Nos ressources sont dix fois supérieures
à ce dont nous avons besoin
pour atteindre nos objectifs

L’essentiel de la démarche PNL (ou Programmation Neuro Linguistique) débute avec la notion d’objectif. Le coach PNListe vous invite à vous poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que je veux exactement ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? ». Ensuite, nous avançons ensemble vers une stratégie de réussite : « Comment réussir là où j’échoue, là où j’ai peur, comment atteindre mes objectifs, réaliser mes projets… ? ». Ensemble, ce qui engage un partenariat où le coaché est actif dans son évolution personnelle. Dans cette démarche, la notion d’énergie, de capacité personnelle est traduite par le terme ressource. Une ressource est une aptitude de l’ordre de l’émotion car ce sont elles, nos émotions, qui conditionnent l’état dans lequel nous sommes. Et plus particulièrement en PNL (un outil né dans les années 70 en Californie, utilisé entre autres dans le coaching), notre état émotionnel est désigné sous le terme d’Etat Interne. Notre état interne présent dépend donc de la qualité des émotions que nous ressentons au moment présent. Jusque là, c’est simple…

Il n’est pas plus difficile de réussir que d’échouer…
La théorie en PNL et plus particulièrement en préparation mentale est tout aussi simple :
Etat Présent + Ressource = Etat Désiré (EP+R=ED)

La seule difficulté (car il en faut bien un peu…) est d’aller chercher la ressource nécessaire, laquelle permet la réussite de l’objectif, afin de la mobiliser dans le contexte souhaité. Principe d’adaptabilité.

Un exemple : vous devez présenter un projet devant une assemblée conséquente, cela vous stresse, vous paralyse. Vous sentez votre cœur s’emballer en imaginant la scène, vos jambes fléchissent, bref, vous appréhendez la situation avec une certaine angoisse… De quoi avez-vous besoin en termes de ressource pour réussir cette présentation avec assurance ? De confiance en soi ?, de vous sentir pro ?, de vous sentir écouté ? En adaptant cet état interne de confiance par exemple à la situation envisagée, vous contactez alors cette ressource qui prend la place des émotions qui vous freinaient et pourrez alors être au meilleur de vous-même et ainsi en mesure de réussir votre objectif : EP + R = ED.

Seules les stratégies changent
Les comportements d’échec, de sabotage sont des automatismes que le coach identifie comme des processus personnels. A ces processus sont attachées des croyances, lesquelles conditionnent nos comportements.

Un exemple : difficile de discuter avec votre conjoint des résultats scolaires de votre aîné ; vos méthodes, vos avis diffèrent radicalement. Vous êtes persuadé (c’est votre croyance) que jamais vous ne serez en accord quant aux besoins de votre enfant. Et devinez qu’entraîne alors cette croyance ? La mise en œuvre d’une série de comportements qui vont saboter la discussion afin qu’elle aboutisse au résultat qui semble gravé : le conflit…

Le processus constaté, les croyances limitantes qui y sont liées identifiées, il s’agira alors de changer cet automatisme en un nouveau processus porteur de réussite et de bien-être.

Quelques présuppositions
Alors, si c’est si facile à conceptualiser, si tout semble tellement logique et simple à comprendre, pourquoi est-ce si difficile de gérer ses émotions ? Le fait est que pour travailler ces changements de processus internes, nous devons nécessairement poser quelques données, telles des théories de base pour les mathématiques, sans lesquelles l’équation ne se résout pas. Ce sont les pré-requis (ou présuppositions) qui se définissent comme les principes fondamentaux de la PNL.

Ces pré-requis peuvent apparaître comme le point de rupture qui sépare la personne prête à travailler sur son évolution de celle pour qui ces outils ne seront pas utiles. Il ne s’agit en aucun cas de discuter s’ils sont vrais ou pas, s’ils sont légitimes ou non, il s’agit de les considérer comme justes. Car ce qui importe, c’est ce qu’ils permettent de faire, d’accomplir à partir du moment où nous les considérons comme vrais. Pensons à tous ceux que cela a aidé et aide encore aujourd’hui à partir de leur valeur. Là se situe un des premiers joyaux de la PNL.

Par exemple :

  • « La carte n’est pas le territoire » (Alfred Korzybski) ou notre perception du monde n’est pas le monde, autrement dit, on ne peut pas changer le monde mais on peut aisément changer notre regard sur le monde, notre façon de voir le monde.
  • Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions, il y a des émotions adaptées et des émotions non adaptées selon les situations. Il s’agit donc d’être dans le non-jugement vis-à-vis de soi, comme vis-à-vis des autres.
  • Derrière chaque comportement se cache une intention positive, pour soi comme pour l’autre : recherchons l’intention positive cachée.
  • Un dernier joyau de la PNL, mais il y en a d’autres : nous sommes tous acteurs de nos vies, c’est-à-dire que chacun possède le pouvoir d’agir. Ainsi, nous reprenons notre place, notamment dans la relation. Par exemple, lors d’un conflit, il nous appartient de mesurer notre part de responsabilité, de nous concentrer sur nos possibilités de faire évoluer les choses au lieu de ne voir que les torts de l’autre…

« Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement… » 
(Francis Blanche)
Un bon coach, humaniste et humble, ne prétend jamais détenir le savoir, la connaissance ou le bon truc pour accompagner une personne ou un groupe dans leurs objectifs et vers le changement. Un coach est un révélateur de talent. Il met en lumière les ressources propres de la personne et indique le chemin afin qu’elle puisse utiliser elle-même sa capacité de manière adaptée et ainsi mobiliser son coach intérieur. Ainsi, nous pouvons tous potentiellement devenir notre propre coach !

Et s’il était possible de rendre à chaque individu ses propres rêves, sa propre capacité à co-agir dans ce monde, quelles que soient son ambition, sa formation, son éducation, son expérience et ses origines ?

La différence entre celui qui entreprend, réalise et celui qui stagne est à la fois infime et immense : c’est une disposition d’esprit, une conscience de sa liberté, un regard différent sur soi-même, les autres et la vie. C’est ce petit fossé intérieur, situé entre « subir le monde » ou « participer à sa création », que le coaching nous propose de découvrir.

Prendre sa vie en main, cela aussi s’apprend.

Anne-Sophie DEQUIEDT
Maître Praticienne PNL
Juin 2010

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